Les animaux au Costa Rica sont bel et bien présents partout sur le territoire. Pas de doute, vous pouvez être sûr d’en croiser plusieurs tout au long de votre voyage. Certains sont plus faciles à voir que d’autres. Il faut donc avoir un peu de chance pour observer les plus timides d’entre eux !
Que ce soit les mammifères terrestres et marins, les oiseaux, les insectes ou les reptiles, ils sont très nombreux dans ce coin de continent. Avec environ 12 000 espèces végétales et 1500 espèces animales, ce n’est pas moins de 6% de la biodiversité mondiale que l’on peut retrouver sur ce territoire de 51 100 km2. Le pays porte une grande attention à la protection de l’environnement. C’est d’ailleurs pour protéger toutes ces espèces que de nombreux parcs nationaux et réserves ont été créés. Le Costa Rica promet donc une immersion totale au cœur de la nature sauvage.
Dans cet article, découvrez les animaux que nous avons pu croiser lors de notre road trip au Costa Rica et apprenez en un peu plus sur chacun d’eux.
1. Le paresseux
Véritable emblème de la faune costaricienne, cet animal au regard attendrissant est souvent en haut de la liste des animaux que l’on rêve d’apercevoir lors d’un voyage au Costa Rica. Il en existe deux espèces principales dans le pays : le paresseux à deux doigts, qui a un pelage plus clair tirant sur le beige, et le paresseux à trois doigts, reconnaissable à sa couleur plus grise et à son petit sourire permanent sur le visage.
Tous deux passent la majorité de leur temps suspendus aux branches, à dormir ou à grignoter des feuilles. Leur rythme de vie extrêmement lent est leur meilleure stratégie pour échapper aux prédateurs… et aussi ce qui les rend si amusants à observer. Fait étonnant : le paresseux ne descend de son arbre qu’une seule fois par semaine, uniquement pour faire ses besoins et parfois se laver ! Ce moment de vulnérabilité est risqué pour lui…
Autre détail amusant : leur pelage peut parfois prendre une teinte verdâtre. Ce n’est pas leur couleur naturelle, mais plutôt le résultat d’algues microscopiques qui poussent dans leurs poils à cause de l’humidité et de leur mode de vie… disons, peu actif ! Ces algues offrent en plus un excellent camouflage dans la forêt tropicale.
Est-ce un animal dangereux ?
Absolument pas ! Le paresseux est totalement inoffensif. Même s’il possède de longues griffes, celles-ci ne lui servent qu’à grimper et s’agripper aux branches. Il n’a aucune agressivité envers l’humain. D’ailleurs, il est plutôt du genre à ignorer notre présence.
Où peut-on le voir au Costa Rica ?
On peut les apercevoir un peu partout dans le pays, surtout dans les zones forestières. Mais il faut garder l’œil bien ouvert, car ils se fondent parfaitement dans le décor ! Les parcs nationaux comme Manuel Antonio, Cahuita ou Corcovado sont d’excellents spots pour tenter votre chance lors de visites guidées animalières. Il n’est pas rare non plus d’en voir un au bord de la route… et parfois même en train de la traverser à son rythme. Certains paresseux provoquent même de véritables embouteillages ! Pour notre part, nous avons été chanceux de voir plusieurs paresseux à la Fortuna.
2. Le singe hurleur
Impossible de passer à côté du singe hurleur lors d’un voyage au Costa Rica… même si on ne le voit pas toujours du premier coup d’œil ! Son cri puissant résonne à travers la forêt tropicale, surtout au lever et au coucher du soleil. Il faut dire que ces petits costauds ont une voix qui porte. En effet, on peut les entendre jusqu’à 3 kilomètres à la ronde. Leur cri sert à marquer leur territoire et à communiquer avec les autres groupes de leur espèce.
Le singe hurleur est assez trapu avec une fourrure noire ou brun foncé. Sa mâchoire imposante abrite les cordes vocales les plus puissantes du règne animal pour sa taille. Il vit en groupe, souvent perché dans les arbres, et passe une grande partie de la journée à se reposer ou à manger des feuilles, des fruits et des fleurs.
Est-il dangereux ?
Pas du tout ! C’est une créature paisible qui ne cherche pas la confrontation. Il peut parfois jeter des branches pour se défendre s’il se sent menacé. Mais il reste généralement à bonne distance des humains. Il vaut mieux les observer tranquillement sans trop les approcher.
Où peut-on le voir au Costa Rica ?
Bonne nouvelle, ce primate est très répandu au Costa Rica, surtout dans les forêts tropicales sèches et humides du pays. On le retrouve fréquemment dans des endroits comme le Guanacaste ou au parc Corcovado, ou même autour des logements en pleine nature. Si vous campez ou dormez dans une lodge en bordure de forêt, attendez-vous à être réveillé par ses hurlements au petit matin ! C’est impressionnant au début, mais on s’y habitue plus ou moins…
3. Le singe capucin
Le singe capucin, c’est un peu l’acrobate espiègle des forêts du Costa Rica. Avec sa petite bouille blanche, son regard vif et son pelage brun foncé, il est aussi mignon qu’intelligent. Ce n’est pas pour rien qu’il est souvent la star des photos de voyage ! Très sociable et curieux, il vit en groupe et se déplace sans cesse de branche en branche à la recherche de nourriture.
Ce petit primate est particulièrement agile et utilise sa queue préhensile pour se balancer dans les arbres ou s’accrocher pendant qu’il fouille les feuilles. Il se nourrit d’un large éventail d’aliments : fruits, insectes, petits vertébrés, œufs d’oiseaux… et parfois, les restes que les touristes laissent derrière eux. Il n’est pas du tout timide, et n’hésite pas à s’approcher de l’humain, surtout dans les zones très visitées.
Est-il dangereux ?
Ce primate n’est pas dangereux, mais il faut faire preuve de prudence. Comme il est très intelligent, il peut vite devenir opportuniste… En effet, il a tendance à fouiller dans les sacs, piquer de la nourriture ou chaparder des objets brillants. Il ne faut surtout pas les nourrir, car cela peut nuire à leur santé et encourager des comportements agressifs. Mieux vaut garder ses distances et profiter du spectacle sans interaction directe.
Où peut-on le voir au Costa Rica ?
Le singe capucin est relativement facile à observer, notamment dans les parcs nationaux situés près de la côte Pacifique. Des endroits comme le parc national de Manuel Antonio ou encore la péninsule d’Osa (Corcovado) sont des lieux parfaits pour l’observer en liberté. Il n’est pas rare non plus de le croiser autour des zones touristiques, où il s’est malheureusement un peu trop habitué à l’humain…
4. Le singe araignée
Avec ses longues pattes, sa queue très flexible et son agilité impressionnante, le singe araignée porte très bien son nom ! C’est le plus acrobatique des singes du Costa Rica. Il est capable de se balancer à toute vitesse dans la canopée en utilisant ses quatre membres… et sa queue comme un véritable cinquième bras. Difficile de ne pas être impressionné par ses mouvements fluides et sa grâce dans les arbres.
Il est un peu plus discret que ses cousins hurleurs ou capucins. Mais il vit aussi en groupe, souvent très actif. Le singe araignée a un corps élancé, un visage sombre, et un pelage qui varie du brun clair au noir selon les individus. Il est réputé pour son intelligence et ses liens sociaux très forts avec les membres de sa troupe.
Est-il dangereux ?
Non, pas du tout. Comme les autres primates du Costa Rica, il n’est pas agressif envers l’humain. Il est toutefois plus farouche que le capucin, donc il garde généralement ses distances. Il faut éviter de faire des gestes brusques ou de tenter de l’approcher, car il pourrait se sentir menacé.
Où peut-on le voir au Costa Rica ?
Il est surtout présent dans les forêts tropicales denses du pays, notamment dans le parc national de Corcovado, la péninsule d’Osa ou encore dans la réserve de Monteverde. Comme il vit essentiellement dans la canopée et qu’il se déplace rapidement, il faut parfois lever la tête longtemps avant de l’apercevoir. Mais une fois qu’on l’a repéré, c’est tellement divertissant à observer !
5. Le singe écureuil
Petit, vif et terriblement mignon, c’est le plus petit des quatre espèces de singes que l’on peut observer au Costa Rica. Hé oui, il pèse moins d’un kilo. Sa légèreté est impressionnante non? Son pelage jaune orangé, son dos brun-olive et son visage blanc cerclé de noir le rendent très photogénique. Mais attention, sous ses airs de peluche se cache un vrai petit hyperactif ! Il saute de branche en branche à une vitesse folle et pousse de petits cris aigus pour communiquer avec les membres de son groupe. D’ailleurs, il est tellement rapide que son observation est difficile… et le prendre en photo l’est encore plus!
Très sociable, il vit en grandes troupes de plusieurs dizaines d’individus. Il passe sa journée à chercher de la nourriture : fruits, insectes, fleurs et parfois de petits vertébrés. On le voit rarement seul, et quand on en aperçoit un, il y a de bonnes chances qu’il y en ait d’autres juste derrière.
Est-il dangereux ?
Non, aucun danger ici non plus ! Le singe écureuil est totalement inoffensif. Il peut cependant se montrer un peu téméraire (et voleur) s’il a déjà été nourri par des touristes. Comme toujours, il vaut mieux éviter de leur donner à manger, pour ne pas perturber leur comportement naturel et les exposer à des maladies.
Où peut-on le voir au Costa Rica ?
Contrairement aux autres, sa répartition est plus limitée. On le trouve surtout dans le sud-ouest du pays, dans la péninsule d’Osa et notamment dans le parc national de Corcovado, qui est l’un des seuls endroits du Costa Rica où les quatre espèces de primates cohabitent. C’est dans cette région sauvage et préservée que vous aurez le plus de chances d’observer ses acrobaties en pleine jungle !
6. Le quetzal resplendissant
S’il y a un oiseau qui fait rêver les amoureux de la nature et de la photo, c’est bien le quetzal resplendissant. Avec son plumage vert émeraude aux reflets métalliques, son ventre rouge vif et sa longue queue fluide qui flotte derrière lui lorsqu’il vole, il est considéré comme l’un des plus beaux oiseaux au monde.
Le mâle est particulièrement spectaculaire pendant la saison de reproduction, avec sa queue qui peut mesurer plus de 50 cm et qui forme deux longues plumes ondulant dans le vent. La femelle, plus discrète, n’a pas cette queue longue, et son plumage est un peu moins éclatant. Mais elle garde elle aussi cette élégance naturelle qui caractérise l’espèce.
Le quetzal vit principalement en couple et est très attaché à son territoire. Il se nourrit principalement de fruits mais aussi d’insectes et de petits vertébrés à l’occasion. On le retrouve souvent perché tout en haut des arbres, sur les dernières branches. Cela le rend donc encore plus difficile à repérer.
Le quetzal est un oiseau paisible, farouche et très sensible aux perturbations. Il ne se laisse pas facilement approcher, et il est important de le respecter en l’observant discrètement, sans l’effrayer.
Où peut-on le voir au Costa Rica ?
Le quetzal est rare à observer et fait partie des espèces les plus recherchées par les ornithologues amateurs. Sa population est relativement petite, même au Costa Rica où il est protégé. Il vit dans les forêts de nuages, à haute altitude. La réserve de Monteverde est l’un des meilleurs lieux pour tenter votre chance, surtout entre février et mai, pendant la saison de nidification. Avec un bon tour guidé de Monteverde, de la patience, et un peu de chance, vous pourriez avoir l’occasion d’observer cette merveille de la nature.
7. Le coati
Avec son long museau pointu, sa queue rayée souvent dressée et ses petits yeux curieux, le coati est l’un des animaux les plus faciles à croiser au Costa Rica. Il ressemble un peu à un raton laveur allongé, mais il a sa personnalité bien à lui : joueur, sociable et parfois un peu voleur ! On le voit souvent se promener en groupe, surtout les femelles et leurs petits, en train de fouiller le sol avec leur truffe à la recherche de nourriture.
Le coati est un animal diurne, actif surtout le matin et en fin d’après-midi. Il se nourrit de fruits, d’insectes, de petits reptiles et de restes qu’il peut trouver dans les zones habitées. Il grimpe bien aux arbres, mais passe beaucoup de temps au sol. Quand on en croise un, il y en a souvent plusieurs pas loin, formant une petite troupe dynamique.
Est-il dangereux ?
Pas vraiment, mais il faut quand même faire attention. Le coati n’est pas agressif, mais comme beaucoup d’animaux sauvages habitués à l’humain, il peut devenir un peu trop à l’aise dans les endroits touristiques. Il lui arrive de fouiller les sacs ou de s’approcher trop près, surtout si des gens lui ont déjà donné à manger. Et s’il se sent menacé ou acculé, il peut mordre. Mieux vaut donc le regarder de loin et éviter de le nourrir, même s’il a l’air très sympa.
Où peut-on le voir au Costa Rica ?
Le coati est présent un peu partout dans le pays, des plages aux montagnes, et dans la majorité des parcs nationaux. Vous aurez de grandes chances d’en croiser à Manuel Antonio, Rincón de la Vieja, Tenorio, Monteverde, Arenal ou même le long des routes de campagne. Il s’aventure parfois jusque dans les stationnements ou près des lodges en bordure de forêt. Il n’est pas farouche du tout, donc si vous avez les yeux ouverts, vous risquez fort de tomber sur lui sans même avoir à le chercher !
8. Les toucans
Impossible de parler de la faune du Costa Rica sans mentionner les toucans ! Avec leur énorme bec coloré, leur plumage noir brillant et leurs cris uniques, ils sont parmis les oiseaux les plus célèbre des zones tropicales. Ils sont fascinants à observer dans leur habitat naturel : perchés dans les arbres, sautillant de branche en branche ou lançant leur cri rauque à travers la canopée.
Il en existe plusieurs types dans ce coin de l’Amérique, mais les deux plus connus sont le toucan à carène et l’araçari à collier. Le premier est le plus emblématique : son énorme bec multicolore est d’un vert citron, rouge, bleu et orange éclatants. L’araçari à collier, un peu plus petit, a un bec noir et jaune, et un plumage plus sombre avec une bande rouge sur le ventre.
Lors de notre voyage, nous n’avons pas eu la chance d’apercevoir le toucan à carène, malgré nos nombreux arrêts et regards en l’air dans la canopée. Mais on a quand même croisé deux autres espèces, très belles aussi, en plus de l’araçari à collier : l’araçari de Frantzius, reconnaissable à son bec rouge orangé vif, et le toucan de Swainson, un oiseau impressionnant avec sa gorge d’un jaune éclatant et son bec massif brun et jaune.
Malgré leur bec spectaculaire, ils sont légers et agiles. Leurs becs, bien que longs, sont creux et très légers. Ils s’en servent pour attraper des fruits (leur aliment principal), mais ils peuvent aussi manger des insectes, des œufs ou de petits vertébrés.
Où peut-on les voir au Costa Rica ?
Les toucans vivent principalement dans les forêts tropicales humides. On peut les observer sur la côte caraïbe, mais aussi dans des endroits comme Arenal, Monteverde ou Manuel Antonio. Comme ils se tiennent souvent dans la canopée, ils ne sont pas toujours faciles à repérer, mais leur cri rauque et distinctif peut vous guider.
9. Les crocodiles
Immense, immobile, presque préhistorique dans son apparence, le crocodile américain fait partie des grands prédateurs de la région. Et oui, ils sont bel et bien présents dans les rivières, les mangroves et parfois même aux embouchures des plages. Pas de panique pour autant, il suffit de savoir où ils se trouvent pour les éviter… ou mieux encore, les observer à bonne distance en toute sécurité.
Le crocodile américain peut mesurer jusqu’à 5 mètres de long, et certains spécimens au Costa Rica atteignent des tailles vraiment impressionnantes. Malgré leur air redoutable, ces reptiles passent une bonne partie de leur temps à se chauffer au soleil, la gueule ouverte, en bordure de rivière. Ils se nourrissent principalement de poissons, oiseaux, tortues et parfois de plus gros animaux comme des cerfs ou des vaches, s’ils ont l’occasion.
Sont-ils dangereux ?
Oui, clairement. Contrairement à la majorité des animaux du Costa Rica, le crocodile peut représenter un danger réel pour l’humain, surtout dans certaines zones bien connues. Il est donc interdit de se baigner dans les rivières ou les lagunes où leur présence est signalée. Cela dit, ils ne sont pas agressifs par défaut : ils évitent généralement le contact, sauf s’ils se sentent menacés ou si on entre sur leur territoire. Le plus important, c’est de rester vigilant, surtout dans les zones sauvages ou isolées.
Où peut-on les voir au Costa Rica ?
Le meilleur endroit pour observer les crocodiles est sans doute le pont de Tarcoles, sur la route entre San José et la côte ouest. En vous arrêtant au-dessus de la rivière, vous pourrez en voir des dizaines entassés en contrebas, se reposant sur les berges ou flottant silencieusement dans l’eau. C’est impressionnant! Des visites guidées près du Rio Tarcoles se font également pour les observer en toute sécurité. On peut aussi les voir dans les mangroves de Sierpe ou encore près des plages de certaines rivières côtières comme à Playa Grande ou Tamarindo, où leur présence est bien indiquée par des panneaux. On en a également observé plusieurs au parc Corcovado.
10. Le ara écarlate
S’il y a un oiseau qui incarne à merveille les couleurs flamboyantes de l’Amérique centrale, c’est bien le ara rouge, aussi connu sous le nom d’ara écarlate (Ara macao). Avec ses plumes rouges vives, ses ailes jaunes et bleues, et sa grande envergure, il attire tous les regards lorsqu’il survole la forêt en poussant ses cris puissants. Impossible de le confondre avec un autre oiseau !
Ce perroquet géant peut mesurer jusqu’à 90 cm de long et peut vivre environ 75 ans en liberté. Il vit en couple, souvent pour la vie, et les duos sont inséparables. On les voit souvent voler ensemble ou se nourrir côte à côte, dans une complicité touchante. Ils se déplacent également en petits groupes, perchés dans les cimes à la recherche de fruits, de graines et de noix, leur repas favori.
Le ara est timide avec l’humain, mais bruyant et très expressif entre congénères. Son cri rauque et puissant peut surprendre au premier abord, mais c’est sa façon de communiquer dans les vastes forêts tropicales.
Où peut-on le voir au Costa Rica ?
Le ara rouge était autrefois menacé par la déforestation et le braconnage, mais plusieurs efforts de conservation ont permis de renforcer sa population, en particulier sur la côte ouest. On peut l’observer dans des endroits comme le Parc national de Carara, la péninsule d’Osa, ou le secteur de Corcovado. Il est aussi possible d’en voir vers Manuel Antonio, surtout tôt le matin ou en fin de journée lorsqu’ils volent au-dessus des arbres.
Lors de notre voyage, on a eu la chance d’en apercevoir plusieurs en vol et pendant leur repas… leur plumage est vraiment magnifique!
11. Les colibris
Ils sont petits, rapides comme l’éclair et super mignons avec leurs multiples couleurs… Les colibris font partie des oiseaux les plus fascinants à observer sur le territoire. Il suffit de rester quelques secondes près d’une fleur ou d’un abreuvoir à sucre pour les voir apparaître, suspendus dans les airs, les ailes battant à toute vitesse.
Le Costa Rica abrite plus de 50 espèces différentes de colibris, chacun avec ses couleurs, ses habitudes et son territoire. On en trouve des verts brillants, des bleus turquoise, des violets, certains avec des queues fourchues, d’autres avec un bec recourbé ou très long. Le plus impressionnant, c’est leur capacité à voler sur place, reculer, avancer et tourner avec une précision incroyable. Ils peuvent battre des ailes jusqu’à 100 fois par seconde !
Ils passent leur temps à chercher du nectar dans les fleurs ou les mangeoires, et n’interagissent presque jamais avec l’humain. Leur vol rapide les rend difficiles à suivre, mais quand on a la chance de les observer de près, c’est un super moment.
Où peut-on les voir au Costa Rica ?
Les colibris sont présents dans tout le pays, que ce soit en montagne, dans la jungle, ou même dans les jardins tropicaux. Pour les voir facilement, le mieux est de se rendre dans des endroits un peu en altitude, comme Monteverde ou La Fortuna, où plusieurs lodges et réserves installent des mangeoires avec de l’eau sucrée pour les attirer. On peut alors les observer de très près, sans les déranger.
Lors de notre voyage, on en a vu presque tous les jours. Certains plus petits que d’autres avec des couleurs très diversifiées. On essayait de les guetter en silence, appareil photo à la main, en espérant pouvoir capter une belle photo.
12. L’iguane
Avec leur silhouette de petit dinosaure, leur peau écailleuse et leur longue queue, les iguanes sont des stars au Costa Rica. Que ce soit en train de bronzer sur une branche ou de traverser tranquillement un sentier, ils sont partout!
Il existe plusieurs types d’iguanes sur ces terres, mais les deux plus courants sont l’iguane vert (Iguana iguana) et l’iguane noir (ou iguane à queue épineuse, Ctenosaura similis). L’iguane vert peut mesurer jusqu’à 2 mètres de long ! Malgré son nom, il peut aussi tirer sur l’orange, le brun ou même le gris, surtout chez les mâles plus âgés. L’iguane noir, quant à lui, est un peu plus petit, souvent plus actif, et très rapide quand il prend la fuite.
Ces reptiles passent la majeure partie de leur journée à se prélasser au soleil, souvent sur des branches d’arbres, des toits, des rochers ou tout simplement en plein milieu du chemin. Ils sont herbivores : ils se nourrissent de feuilles, de fruits, de fleurs et parfois de bourgeons.
Est-il dangereux ?
Les iguanes sont inoffensifs et très paisibles. Ils ne mordent pas à moins d’être fortement menacés, ce qui arrive rarement. En général, si on s’approche trop près, ils préfèrent partir à toute vitesse et grimper dans un arbre.
Où peut-on le voir au Costa Rica ?
Partout ! On en a vu dans les parcs nationaux comme Manuel Antonio et Corcovado,mais aussi dans les villes, sur les plages, et même autour des hôtels. Ils adorent les zones chaudes et ensoleillées, donc la côte ouest est particulièrement propice. Certains lodges ou écolodges les voient fréquemment revenir, comme de vrais habitués. Lors de notre voyage, on en a croisé presque quotidiennement, souvent en train de faire la sieste en hauteur ou de traverser paisiblement un sentier.
13. Les baleines
Le Costa Rica, ce n’est pas que la jungle et les volcans… c’est aussi l’océan ! Et dans ces eaux chaudes du Pacifique, un spectacle absolument inoubliable peut s’offrir à vous : celui des baleines à bosse, qui viennent ici chaque année pour se reproduire et mettre bas. Voir une baleine jaillir hors de l’eau et disparaître dans les vagues, c’est toute une expérience!
Ce qui rend le Costa Rica si particulier, c’est qu’il se trouve au croisement de deux grandes migrations. Les baleines du nord viennent du Canada et de l’Alaska, tandis que celles du sud remontent depuis l’Antarctique. Résultat ? La région bénéficie de l’une des plus longues saisons d’observation de baleines au monde : de juillet à octobre (migration sud) et de décembre à avril (migration nord). Certaines baleines restent plusieurs mois dans les baies, accompagnées de leur petit.
La baleine à bosse est l’espèce la plus fréquemment observée au Costa Rica. Elle peut mesurer jusqu’à 16 mètres de long et peser plus de 30 tonnes. Malgré sa taille imposante, elle est agile, capable de bonds spectaculaires hors de l’eau et de chants complexes.
La baleine est un géant doux et pacifique. Les sorties d’observation sont censées se faire dans le respect de sa tranquillité, avec des bateaux qui gardent leurs distances. C’est un moment paisible et impressionnant, surtout lorsqu’on aperçoit un baleineau nageant aux côtés de sa mère (pas de chance, nous n’avons pas pu profiter d’un tel moment magique).
Où peut-on les voir au Costa Rica ?
Le meilleur spot d’observation, c’est Bahía Ballena (ça ne s’invente pas !), dans la région d’Uvita, sur la côte pacifique sud. Le Parc national Marino Ballena est même nommé en leur honneur. De là, des excursions en bateau partent chaque jour pendant la saison, à la recherche de ces colosses marins. On peut aussi en apercevoir, avec un peu de chance, depuis la côte à Drake Bay ou autour de la péninsule d’Osa, une région sauvage et préservée.
Lors de notre voyage, on a eu la chance d’en voir plusieurs sortir de l’eau!
14. Les serpents
Les serpents du Costa Rica…? C’est souvent un des premiers sujets qui revient quand on parle de la faune locale. Il faut dire que le pays en abrite environ 140 espèces, allant des petites couleuvres inoffensives aux vipères venimeuses les plus redoutées d’Amérique centrale. Mais bonne nouvelle, malgré leur réputation, ils sont extrêmement discrets, et la grande majorité des voyageurs n’en croiseront que très peu voir aucun durant leur séjour !
Parmi les plus connus, on retrouve :
- Le fer-de-lance, appelé “terciopelo” en espagnol : c’est le serpent venimeux le plus commun et le plus redouté du pays. Il est souvent actif la nuit, bien camouflé dans les feuilles.
- Le boa constrictor : impressionnant par sa taille (il peut atteindre environ 4 mètres) mais non venimeux.
- Le serpent corail, reconnaissable à ses bandes rouges, noires et jaunes : venimeux, mais extrêmement timide.
Il existe aussi des espèces arboricoles, aquatiques, et même des spécimens qui passent leur vie sous terre. Chaque environnement a ses variétés spécifiques.
Les serpents sont-ils dangereux ?
Certains, oui, en particulier les vipères comme le fer-de-lance, qui sont venimeuses. Cela dit, les morsures restent rares et arrivent presque uniquement lorsqu’un serpent est surpris ou piétiné. Ils ne cherchent pas à attaquer l’humain et préfèrent fuir. En randonnée, il suffit de rester attentif, porter des chaussures fermées, et éviter de marcher dans les feuilles épaisses sans voir où on met les pieds. De nombreuses personnes vivent au Costa Rica toute leur vie sans jamais en voir un seul !
Où peut-on les voir au Costa Rica ?
La plupart de ces reptiles sont actifs la nuit et très bien camouflés, ce qui les rend difficiles à repérer. Si vous tenez à en voir un (en toute sécurité), des guides locaux spécialisés peuvent vous accompagner lors de randonnées nocturnes dans des zones comme Tortuguero, Monteverde, Drake Bay, ou la forêt de Sarapiquí.
Lors de notre voyage, on a croisé plusieurs petites vipères vertes et jaunes ainsi qu’un énorme serpent de 2 mètres et demi de long. Impressionnant! Heureusement, nous étions avec notre guide et celui-ci nous a informé que cette espèce ne se nourrissait que d’oiseaux dans les arbres…
15. Les grenouilles
Impossible de parler du Costa Rica sans évoquer ses fameuses grenouilles ! Petites, colorées, parfois toxiques, souvent très mignonnes, elles sont l’un des symboles les plus populaires de la faune du pays. De jour comme de nuit, leur chant se fait entendre. Pour les amateurs de photographie ou de nature, elles sauront vous charmer.
Le Costa Rica abrite plus de 190 espèces de grenouilles, réparties entre les forêts humides, les montagnes, les zones marécageuses et même les jardins. Elles sont surtout actives la nuit, mais certaines variétés, comme la grenouille aux yeux rouges, peuvent aussi être visibles de jour, surtout après la pluie.
Parmi les plus emblématiques, on retrouve la grenouille aux yeux rouges. C’est probablement la plus célèbre, avec son corps vert vif, ses yeux flamboyants et ses pattes bleues et orange. Elle n’est pas dangereuse du tout, mais incroyablement photogénique.
Lors de notre voyage, on a eu la chance de voir une grenouille aux yeux rouges perchée sur des feuilles, ainsi que la fameuse grenouille blue jean. Leur capacité à se fondre dans leur environnement est fascinante. Sans guide, il est souvent difficile de les repérer.
Sont-elles dangereuses ?
La plupart des grenouilles du Costa Rica sont inoffensives. Seules quelques types de dendrobates sécrètent des toxines, mais elles ne présentent aucun danger si on les observe simplement sans contact. Et elles sont si petites qu’on les voit rarement sans guide expérimenté.
Où peut-on les voir au Costa Rica ?
Les meilleurs endroits sont les zones humides et ombragées, souvent près des rivières ou dans les forêts primaires. Des sites comme Tortuguero, Monteverde ou La Fortuna sont idéaux pour partir à leur recherche lors d’une randonnée nocturne avec un guide local. On peut aussi les observer dans des jardins biologiques ou des serres spécialisées.
Et les autres animaux du Costa Rica ?
Bien sûr, cette liste est loin d’être exhaustive. Le Costa Rica regorge d’autres animaux fascinants que vous pourriez avoir la chance d’apercevoir dans un sentier ou lors d’une excursion dans un parc ou un refuge : des tapirs, des jaguars (rares, mais présents !), des pumas, des fourmiliers, des chauves-souris, des dauphins, ou encore une incroyable variété d’insectes, de reptiles et d’oiseaux multicolores. La tortue est également très observée, vous pouvez d’ailleurs faire une observation avec guide ! La richesse animale du pays est tout simplement incroyable !
Pour notre part, l’endroit ou nous avons pu voir le plus d’animaux est lors de notre tour guidé du parc Corcovado depuis Bahia Drake. Nous vous la recommandons fortement! Et si vous ne faites pas Corcovado, un tour guidé dans un autre parc est un incontournable pour observer plein d’animaux et vous apprendre à les repérer lors de vos visites autonomes. Pour plus d’inspiration sur quoi faire et quoi voir dans ce coin de l’Amérique, consultez la section dédiée de notre blog de voyage au Costa Rica.
À propos de l’auteur de cet article
Moi c’est Anaïs et je suis passionnée de voyages. J’adore par dessus tout la nature et les animaux. J’ai commencé à voyager en 2019 lorsque j’ai rencontré Julien. Désormais, voyager est devenu ma plus grande motivation. En 2024, j’ai décidé de partager tout ça avec vous en créant le blog Mes voyages et moi. Alors n’hésitez pas à nous suivre et partez à la découverte du monde avec nous!
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